venerdì 16 novembre 2012

pour Marguerite Pantaine: 'Je cours au quai d'Orsay'/ Pas de Peyrols [cfr. la Thèse de Jacques Lacan, 1932; et J.Allouch]









Le 28 janvier 193...

Je cours au quai d'Orsay 
Pour apercevoir mon maître 
Mon maître, mon bien-aimé 
J'avais sauté par la fenêtre

Des cheveux blonds comme le soleil 
Des yeux miroir de l'infini 
Une silhouette haute et fine 
Ah ! comme je l'aurais suivie

J'en restais bouleversée, 
Le jour et la nuit en sont troublés 
Le fleuve glacé ne pouvant 
Noyer tout mon élan 

Avec son Altesse la distance 
Reste toujours immense 
Pour la vaincre d'un coup d'aile. 
Le coeur n'est pas rebelle. 

J'ouvre doucement ma porte 
Suit tout mon escorte 
Mes assidus sont là présents 
La tristesse et le découragement

Mais ce jour-là comme compagnon 
S'assit tout près de ma fenêtre 
En la personne de mon maître 
Le courage sans abandon.

Les voyages, quel effarement 
Les attentats, les accidents
Comme tout cela s'accumule 
Et le départ des mules ! 

Que son Altesse me permette 
Que je lui dise tout ceci 
J'ai énormément de souci 
De la traîtrise de ces bêtes 

Par les monts de la Cordillière 
Quand les aigles planeront 
Au niveau des Grands de la terre 
Les Windsors se mesureront.

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