domenica 24 aprile 2011

Le Schizo et les langues / Louis Wolfson MATÉRIAUX

[see http://gconse.blogspot.com/2012/01/wolfson-syndrome-kevin-mccann-talk.html -a 2hrs conference]

EXTRAITS
...
Le jeune homme psychotique se trouvait fort gêné parce que son hôtesse, sa mère, pouvait éclater à n'importe quel moment dans le cabinet de travail où il se tenait la plupart du temps, et que peut-être elle dirait alors plusieurs mots en anglais, langue parfois si horrible à lui, et encore pis ! les dirait, le lui semblerait il, sur un ton de triomphe, des mots qui lui poseraient de terribles problèmes émotifs, vraiment l'emportant sur ses processus intellectuels déjà bien ralentis, et il ne saurait pas, hélas ! comment convertir ces mots de sa plus proche parente en mots étrangers et ainsi les détruire en quelque sorte : du moins, c'était la voix qui semblait, pour une raison quelconque, le bouleverser plus qu'aucune autre!
Cependant, si sa mère, entrait subitement, en semblant si remplie d'une espèce d'une joie macabre par cette bonne opportunité d'injecter en quelque sorte les mots qui sortaient de sa bouche dans les oreilles de son fils, son seul enfant — ou,comme elle lui avait de temps en temps dit, son unique possession —, en semblant si heureuse de faire vibrer le tympan de cette unique possession et par conséquent les osselets de l'oreille moyenne de ladite possession, son fils, en unisson presque exacte avec ses cordes vocales, à elle, il aurait néanmoins le temps de vite se boucher les oreilles avant qu'elle ne pût dire un seul mot, peut-être même avant qu'elle ne se rendît compte de ce qui arrivait - en enfonçant dans les oreilles les bouts des pouces, les coudes sur les marges externes d'un grand, épais dictionnaire médical en un volume en langue étrangère, ouvert vers le milieu et qu'il employait habituellement comme un accoudoir en lisant quelque livre placé là-dessus, et tout en faisant des bruits continus simultanément par un mouvement oscillatoire des pouces contre la surface intérieure des conduits auditifs et par des vibrations des cordes vocales, et tout pour ne plus écouter les propos de maman.
Et même quand, après s'être approchée à pas de loup, elle entrait en éclair et tonnerre, même ces fois-ci, le psychotique réussissait parfois à se boucher les oreilles avant que sa mère ne parvînt à jeter la tête à travers l'entrée pour, pensait-il, le regarder comme désespéré essayant de vite se boucher les oreilles tandis qu'elle continuait à débiter rapidement et à tue-tête des vocables de la fameuse langue anglaise et pour donc voir de son propre oeil sa victoire sur lui, la connaissance de laquelle elle manifesterait immédiatement par une expression de triomphe, semblait-il (ceci aussi) à son fils schizophrénique, qui en général trouvait ceci bien plus vexatoire que quand il avait parfaitement écouté les propos de sa maman (car, hélas! il n'avait pu se boucher les oreilles suffisamment vite), mais sans que, bonté divine! elle en eût rien vu.
Et sa mère réussissait le plus souvent, malgré lui et tous ces efforts de sa part, à faire pénétrer à la conscience schizophrénique quelques mots : peut-être croyait elle pouvoir ainsi ramener son fils à la réalité.
Pourtant, probablement pire était lorsque sa mère le faisait rire et qu'elle l'avait bien vu !

...

Quelquefois ses réflexions sur comment vite débarrasser son cerveau échomatique ou plus exactement écholalique de certains mots anglais, ses efforts de s’habituer à les changer instantanément en mots étrangers amenaient l’étudiant de langues schizophrénique à se rendre compte d’une certaine généralité d’un phénomène phonétique qu’il avait longtemps avant supposé limité à un ou peut-être deux cas particuliers de mots congénères et à se rendre compte ainsi de la parenté entre deux mots que sans cela il n’aurait possiblement jamais soupçonné congénères ; et en faisant ces découverts linguistiques pour ainsi dire, il se sentait très intelligent, très capable, très doué, peut-être comme s’il avait fait des contributions vraiment importantes à la somme des connaissances humaines. Par exemple, dans chacun de trois jours consécutifs il rencontrait un différent mot anglais, tous les trois mots se terminant par les mêmes trois lettres et ces dernières toujours précédées d’une voyelle de l’avant. Cependant, seulement un de ces mots anglais avait une parenté étymologique plus ou moins évidente à lui avec un mot d’une langue étrangère qu’il étudiait, et évidente à lui seulement en raison de l’identité de leurs deux premiers phonèmes (qui étaient consonnes) et à la fois de leur sens principal.
Le psychotique buvait, au lieu de lait complet, du lait écrémé qui se vendait dans des boîtes de carton ciré dont le couvercle, quand replacé, couvrait aisément le trou se trouvant dans le dessus du contenant et par lequel le liquide se versait, et couvrait, en outre, bien de l’air, et les crêtes et le coin adjacents au trou. Le jeune homme schizophrénique craignait tellement, paraissait-il, que de la saleté n’entrât dans son lait écrémé, laissé à lui tout seul. Car peut-être la saleté contiendrait un oeuf ou une larve, ou même plusieurs, d’un ver parasite ; et il avait une peur extraordinaire de certains de tels vers. Du moins faisait-il mine d’en avoir une telle peur et peut-être parce que sa préoccupation avec ces créatures avait été une des raisons, sinon la majeure, mentionnées comme justifiant ses hospitalisations psychiatriques et les traitements de chocs électriques et insuliniques. Certes, il voulait toujours avoir le sentiment qu’il prît tout au moins quelques précautions contre une infection par ces animalcules, plutôt le sentiment qu’il en prît plus que la plupart des autres, et en vérité c’était beaucoup plus ! Toutefois, il doutait fortement de la nécessité de toutes ses précautions contre ces vers, mais, par exemple, il lui semblait plus facile de les prendre que de lutter contre soi-même, pour ainsi dire, en essayant de se convaincre de leur superfluité. - Il s’agissait de vers comme la trichine, les ténias, le lombric, l’oxyure, l’ankylostome, les douves, l’anguillule.
Donc, l’aliéné bouillait certains de ses aliments dans un pot ou dans une poêle durant dix, quinze, même vingt minutes, stérilisait sa cuiller en la mettant dans le feu du bec de gaz du poêle, ayant été habitué dans quelques asiles, ou du moins dans certaines de leurs salles où on ne confiait pas de couteau ni de fourchette aux internés, à se servir uniquement d’une cuiller en mangeant, ingérait ensuite ses aliments directement de l’ustensile de chauffage et avec la seule pièce d’argenterie (ou plutôt faite d’acier inoxydable) stérilisée - une assiette serait peut-être contaminée d’oeufs ou de larves de vers parasites - tout en prenant garde que la nourriture ne touchât les parties externes de ses lèvres, lesquelles parties peut-être étaient contaminées, elles aussi, d’oeufs ou de larves de ver parasite. Cependant, pour les compotes de de fruits contenues dans des bocaux qui avaient été scellés mécaniquement au chaud, pour les gâteaux et les tourtes qui paraissaient avoir été bien enveloppés par machine sans avoir été, le schizophrène l’espérait-il, touchés de mains humaines, il ne prenait pas le soin, le trouble, le temps de les cuire, les mangeant tous directement de leurs contenants. Tout considéré, ces fruits et cette pâtisserie avaient été bien cuits préalablement. - Toutefois, et comme mentionné plus haut, quand il était tombé dans une de ses rages de manger, atteint d’une de ces fringales, il n’était pas du tout si soigneux, en particulier en ce qui concernait le contact des aliments avec les parties extérieures de ses lèvres - alors, fréquemment debout et au galop (incapable même de prendre le temps de s’asseoir à sa table), il pousserait de grands morceaux de nourriture dans sa bouche, plus larges que celle-ci ne pouvait s’ouvrir.
...


Poursuivant avec une vraie manie ces études, il tâchait systématiquement de ne pas écouter sa langue maternelle, qu’employait exclusivement son entourage et qui est parlée par plus de gens que n’importe quelle autre. […]. Pourtant, comme ce n’était guère possible que de ne point écouter sa langue natale, il essayait de développer des moyens d’en convertir les mots presque instantanément (spécialement certains qu’il trouvait très ennuyants) en des mots étrangers chaque fois après que ceux-là pénètreraient à sa conscience en dépit de ses efforts de ne pas les percevoir. Cela pour qu’il pût s’imaginer en quelque sorte qu’on ne lui parlât pas cette maudite langue, sa langue maternelle, l’anglais. (…)
… La mère de l’étudiant aliéné l’avait suivi et était arrivée à son côté où elle disait de temps à autre quelque chose de bien inutile - du moins le jeune homme le pensait-il - et naturellement en anglais, et en semblant si remplie d’une espèce de joie macabre par cette bonne opportunité d’injecter en quelque sorte les mots qui sortaient de sa bouche dans les oreilles de son fils, son seul enfant, - ou, comme elle lui avait de temps en temps dit, son unique possession - , en semblant si heureuse de faire vibrer le tympan de cette unique possession et par conséquent les osselets de l’oreille moyenne de la-dite possession, son fils, en unisson presque exacte avec ses cordes vocales à elle, et en dépit qu’il en eût.

...

Qu’il était sastisfait de lui-même ! Qu’il avait des idées ! pensait-il dans sa naïveté et tout en se demandant si n’importe qui eût jamais pensé à convertir l’anglais whereen l’allemand woher pour que ce monosyllabe soit “scientifiquement”, méthodiquement, immédiatement, totalement détruit, à faire cela mentalement et habituellement toujours quand confronté avec ledit monosyllabe. Mais, avec une ébauche d’un sourire (parce qu’au fond, il n’avait pas encore cessé de se penser si sensé), l’étudiant schizophrénique se demandait immédiatement après, si n’importe qui était jamais aussi fantasque ou plutôt fou. Mais, même à sa manière folle, sinon imbécilique, qu’il était agréable d’étudier les langues!
Après tout, penserait-il, vu tout ce qui a été dit, et se dit, par certains sur les effets délétères éventuels du refoulement du désir sexuel, vu ses drôles de sensations rectales et certaines idées de la médecine psychosomatique, vu surtout les idées mélancoliques, négatives, nihilistes qu’il aurait acquises sur la vie et le genre humains, il finirait par penser que peut-être des expériences sexuelles, même si ce ne serait qu’avec des prostituées et qui est-ce qu’il pourrait trouver d’autre ? feraient-elles disparaître ces drôles de sensations rectales, lui donneraient-elles une vue plus optimiste, plus positive, peut-être même plus saine de la vie, lui sortiraient-elles de l’impasse où il se serait trouvé.
....

(...) mais non pas rarement les choses dans la vie vont ainsi : un peu, du moins, ironiquement.
Louis Wolfson



Sull'arrivo del libro alla Gallimard nel 1963
(ripreso da un articolo di j.dr. sul Nouvel Observateur nel 2009- in occasione della pubblicazione del 'dossier':)

"Le manuscrit est arrivé par la poste chez Gallimard en 1963. Titre: «Le Schizo et les Langues». Auteur: Louis Wolfson, schizophrène new-yorkais, mais le livre est en français. Queneau juge le manuscrit d'«un intérêt exceptionnel». Pontalis raconte que certains passages ont fait beaucoup rire le père de Zazie - étonnant. Paulhan, lui, fait la grimace: il faut «revoir tout ce manuscrit» (il rappelle en cela son prédécesseur Jacques Rivière demandant à Artaud de récrire ses textes).
De quoi s'agit-il? D'un psychotique qui hait sa langue maternelle, au sens propre: celle de sa mère; qui étudie plusieurs langues étrangères, dont le français; qui met au point un système linguistique à la fois simple et complexe consistant à substituer aux mots de la langue honnie des mots étrangers de graphie et de sens approchants. Ainsi, quand sa mère glapit, exprès, qu'elle a perdu ses lunettes, le mot where est particulièrement douloureux (ses cris me déchiraient la fibre», dit l'ivrogne assassin de Baudelaire). Wolfson cherche un équivalent, et à la suite d'un de ses vertigineux exposés où voisinent la parfaite rigueur et le délire complet, il trouve l'allemand woher, «d'où». Quand il entend where, il pense woher, et ne souffre pas.
Et puis mille récits comme une rencontre avec une prostituée, le récit le plus cruel qu'on pourra jamais lire, ou des crises de boulimie absolument atroces, des galeries de portraits (sa mère, son beau-père, les flics qui l'internent à l'hôpital psychiatrique) auprès desquels les Daumier les plus vaches paraissent affectueux. Et tout cela conscient, et logique. Et tout cela fou. Et tout cela d'une douleur ironique hallucinante, froide, sans aucun sentiment, aucune plainte. Et tout cela écrit dans un français légèrement distordu, pas normal, ne ressemblant à rien, où l'on échoue à démêler l'influence américaine, l'invention, le talent, la folie: «Depuis qu'il avait plus de dix ans qu'elle», par exemple. Parallèlement, si l'on peut dire, «l'étudiant des langues schizophrénique» ne veut rien avaler, de peur de faire entrer en lui «les oeufs ou même les larves» qui sont sur ses lèvres.
Enfin, ce manuscrit, auprès duquel tout ce que Paulhan a pu publier n'est justement «que de la littérature», et qui n'était ni une étude, ni un roman, ni un document, mais en quelque sorte un livre idéal puisque susceptible de vous accompagner toute votre vie, sans appartenir à aucun genre, ce qui inquiète tout le monde, remue suffisamment Queneau pour qu'il le confie à Sartre et à Beauvoir. C'est dans «les Temps modernes» que Pontalis en publie d'abord un tiers. Deleuze le remarque et parle dans un article de «beauté seulement clinique», ce qui n'est pas réducteur à la somme des deux termes. Pontalis, qui vient de créer chez Gallimard sa collection «Connaissance de l'inconscient», veut l'y publier. Il demande une préface au linguiste Jakobson, qui n'a même pas la bonne idée d'accepter. Deleuze le remplacera avantageusement avec un texte magistral. Et puis c'est un interminable échange de lettres entre Pontalis et Wolfson, qui s'inquiète de tout, discute tout, et s'est mis en tête de récrire le texte dans une orthographe réformée, tout en excipant de sa folie pour justifier cette exigence. Et puis entre Wolfson et Dyonis Mascolo, qui doit établir un contrat avec Wolfson, ce qui n'est pas une mince affaire. «Où allons- nous?», se demande Mascolo, qui n'a jamais posé question plus juste.

«Va-t-il me rendre fou?», se demande de son côté Pontalis, qui avoue à la fin de son texte d'ouverture à ce dossier s'être ensuite désintéressé de Wolfson pour un motif «peu clair». Il suppose que la voix de Wolfson lui était d'une certaine manière insupportable, comme l'était celle de sa mère à Wolfson lui-même, et que lui aussi s'est bouché les oreilles pour ne pas l'entendre. Le livre est publié en 1970, en orthographe normale."

Nell'ottobre 1977 uscì un numero della rivista  CHANGE su  "La Folie encerclée", con un testo di L.W.:
COLLECTIF : La Folie encerclée
 Seghers : 1977, 230 pages
TABLE DES MATIERES 

- Jean-Pierre FAYE : Les folies encerclées

1) DE VINCENNES A AIX
- Sade : Démence, délit. Manuscrit à la grande marge, à droite - inédit (1778)
- Jean-Pierre FAYE : Folie de la répression, répression de la folie

2) FOLIE ET POLITIQUE
- David COOPER : L'anti-psychiatrie démythologisée. Réponse à Giovanni Jervis
- David COOPER : Répression psychiatrique : en pensant la dissidence politique 
- David COOPER, Viktor FAINBERG, Jean-Pierre FAYE, Marine ZECCA : Dialogue sur la prison psychiatrique et la dissidence
- Anonyme : Poèmes de l'Hôpital Psychiatrique Spécial (Leningrad) - Poèmes communiqués par Viktor Fainberg
- David COOPER, Michel FOUCAULT : Dialogue sur l'enfermement et la répression psychiatrique

3) FOLIE ET ECRITURE
- Pierre JACERME : La double version de Wolfson [Le schizo et les langues]
- Louis WOLFSON : L'épileptique sensoriel schizophrène et les langues étrangères ou Point final à une planète infernale

4) PHILOSOPHIE ET ECRITURE
- Judith MILNER : Frontières du corps. Frontières de la sexuation. Homosexualité. Orthographe. Sémantique. Poésie. Lewis Carroll, Brisset, Wolfson...
- Judith MILNER : Langue et folie
- Marine ZECCA : Une folie impraticable
- Jeannine VERDES : L'invalidation de l'expérience ouvrière

5) EXPERIENCE
- Serge CLOS : Engorge-folie 
- Serge CLOS : L'exercice de l'enfer
- Bruno LEMENUEL : Enregistrements. L'interrogatoire psychiatrique

6) HOLDERLIN
- Haroldo de CAMPOS : La palabre vermeille de Hölderlin
- Mitsou RONAT : Mallarmé : Transformations d'un vol d'esprit

7) MALLARME
- Philippe BOYER : Folie blanche (Le fou du roi II)
- Boris ARVATOV : Rectification au suicide de Maïakovski



Da una intervista del 1985 circa:
    INTERVIEWER: Fifteen years after "The schizophrenic and the languages", what urged you to write a second book?
    LOUIS WOLFSON: The main reason is the set of notes left by my mother: I wanted to embody them in a book. I added the story of certain things lived through at that time, besides my ideas on how to put an end to life on planet earth. The title of the book points out the extraordinary possibility of alliteration about the circumstances of her death. On the ground of my calculations, such an alliteration had just one possibility in many millions to occur, like a sole possibility to win the lottery. As a divine matter: my (ma) mother (mÈre), who was a musician (musicienne), died (est morte) - all these words begin by m - in Manhattan (Manhattan) - m still - at the middle of May (au milieu du mois de mai), at midnight (ý minuit), between Tuesday and Wednesday (entre mardi et mercredi), and one dies of cancer and its metastases (mÈtastases), and furthermore at the Memorial (au Memorial) Hospital in New York City. In the end, and to crown it all, she died on the 138th day of the year and we were living in the 138th street. One more coincidence. Before then I had reworked my first book, which I had called "Final point to a hell of a planet", and there I proposed the production of a quantity of nuclear bombs enough to put an end to life on planet earth. In that second version I meant apocalypse strongly, which did not come out fairly enough in the version published by Gallimard.-


Louis Wolfson pubblicò altri due testi in Francia, oltre a 'Le schizo et les langues':
"Ma mère, musicienne, est morte de maladie maligne mardi à minuit au milieu du mois de mai mille977 au mouroir Memorial à Manhattan", Navarin, « Bibliothèque des Analytica », 1984.
« L'épileptique sensoriel schizophrène et les langues étrangères, ou Point final à une planète infernale », dans Change, octobre 1977, pp. 119-130 (remaniements et ajouts au Schizo et les langues) [ricordato sopra] 




BIBLIOGRAFIA
-"Le Schizo et les Langues", par Louis Wolfson, Gallimard [1970]
-"Dossier Wolfson : Ou L'affaire du Schizo et les langues ", par Jean-Bertrand Pontalisaul AusterJean-Marie-Gustave Le Clézio , Piera Aulagnier,  et al., Gallimard [2009] 
-"Raymond Roussel", par Michel Foucault, gallimard [1992; orig. 1963]
- COLLECTIF CHANGE: “La Folie encerclée”, Seghers  (1977)
-“Critique et Clinique”, Gilles Deleuze, Minuit  (1993)
-"L'Anti-Oedipe" et "Mille Plateaux", par Deleuze-Guattari, Minuit, [1972: 1980]
-"Drei Formen missglückten Daseins. Verstiegenheit, Verschrobenheit, Manieriertheit", Ludwig Binswanger, De Gruyter [1956; 2010]








LINKS
VS, "Préface de Deleuze au Schizo et les langues de Louis Wolfson" [2007]
http://vehesse.free.fr/dotclear/index.php?2007/01/04/148-[preface-de-deleuze-a-le-schizo-et-les-langues-de-louis-wolfson[N.B. è riprodotta integralmente la prefazione di Deleuze al libro di Wolfson]

j.dr., "L'incroyable cas Wolfson" (2005)http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20090424.BIB3335/l-039-incroyable-cas-wolfson.html

Levisalles Natalie, "Les échos du «Schizo»  [2009]http://www.liberation.fr/livres/0101561094-les-echos-du-schizo

Judith Revel, "Deleuze, lecteur de Wolfson : petites machines de guerre à l’usage des tribus à venir" [1995]http://multitudes.samizdat.net/Deleuze-lecteur-de-Wolfson-petites

HP, Wolfson,'le schizo et les langues' [2007] http://antioedipe.unblog.fr/2007/06/25/wolfson-letudiant-didiomes-dements/

"L'absentéisme verbal de Louis Wolfson schizo" [1995]

Elisabeth Poulet: Louis Wolfson, "l’étudiant de langues schizophrénique"[2007] http://www.larevuedesressources.org/article.php3?id_article=751


Rosette Tama « Louis Wolfson dans le labyrinthe des langues et Le yiddish: langue égarée – langue marrane » [2005]http://www.cairn.info/revue-recherches-en-psychanalyse-2005-2-page-149.htm

Marco Baldino  "Deleuze: un metodo per spingersi fuori"  [2010] http://gconse.blogspot.com/2011/04/marco-baldino-deleuze-un-metodo-per.html

Sylvie Reteuna, "Le Schizo et les langues, point final à une planète infernale" [2007]http://mutualise.artishoc.com/cirque/media/5/thap2.pdf

Paul-Henry Sauvage, "le schizo et le web" [2009]http://www.paperblog.fr/1886011/le-schizo-et-le-web/h

Max Kohn « Louis Wolfson. Une langue c'est de la folie, et la folie est-ce que c'est une langue? [2005] http://www.cairn.info/revue-recherches-en-psychanalyse-2005-2-page-113.htm

Enrico Valtellina, "Michel Foucault e il procedimento." [2009]http://bidieffe.net/bdf-23-foucault-e-il-procedimento-roussel-brisset-wolfson/


'Les idées heureuses', "Louis Wolfson" [2010]http://lesideesheureuses.over-blog.com/article-louis-wolfson-55326194.html

'Le silence qui parle', "Le Schizo et les langues/ Louis Wolfson" [2010]http://lesilencequiparle.unblog.fr/2010/07/01/le-schizo-et-les-langues-louis-wolfson/





http://gconse.blogspot.com/2012/01/semiotexte-schizo-culture-issue-iii2.html

 

7 commenti:

  1. La déraison agisce e produce e ottiene effetti reali. I materiali che ho raccolto qui possono aiutare a vederla on the move, e nelle sue interazioni (ricche) con il resto dell'universo.- 'E quasi tutto in francese-(non colpa mia!)

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  2. fra le tante scoperte spicca per me il numero di Change dell'ottobre '77, quello sulla 'follia accerchiata', con Wolfson insieme a Cooper, Faye, Foucault, etc, penso proprio che valga la pena di leggerlo (che lo leggerò)

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  3. Unreason acts and operates and obtains real results. The materials I've gathered here may help seeing it as it moves around (moves along), with its (rich and varied) interactions with the rest of the universe...

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  4. A Marco Baldino piace questo elemento.

    Marco Baldino Bella la foto che hai aggiunto.
    23 aprile alle ore 16.47 · Mi piace

    Marco Baldino A volte le sue riflessioni su come liberare al più presto il suo cervello ecomatico o, più esattamente, ecolalico, da certe parole inglesi ... traducilo per noi, Giacomo. :-)
    23 aprile alle ore 16.58 · Mi piace
    Giacomo Conserva adesso davvero non ho tempo! Non so se ti può consolare, ma nel post del blog il materiale di è decuplicato - quasi tutto ahimè in francese...
    24 aprile alle ore 2.11

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  5. Un grand merci d'avoir partagé tous ces liens!
    Véra Narque

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  6. Je travaille, nous travaillons pour produire connaissance, connections, agencements nouveaux. L'univers est si vaste et, quelque fois, aussi froid... merci a vous

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  7. Si par hasard vous pouvez lire l'Italien, cette livre pourrait vous interesser:http://www.amazon.it/Louis-Wolfson-Cronache-pianeta-infernale/dp/8872857570/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1407172656&sr=1-1&keywords=cronache+da+un+pianeta

    Il contient un essai par moi, et beaucoup d'autres choses

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